Un vestiaire aérien et fonctionnel prend vie devant l’objectif d’Osma Harvilahti. Il est fait de superpositions, de couleurs imbibées et de matières légères où converge cette sensation de liberté propre à l’aventure et au mouvement. Ces photos, qui font écho au flux des citadins et de leur véhicule, laissent apparaître un vêtement protecteur, tantôt gonflé ou plaqué sur le corps, modulant les silhouettes au gré des trajectoires.

Le déplacement est vu comme une manière d'éprouver l'altérité, de changer d'apparence ou de s'habiller pour se fondre dans la vitalité bruyante des métropoles. Attaché au défilement des paysages que nous habitons et qui nous habitent, le photographe a observé les individus et leurs vêtements dessiner une géographie intime de la ville.